La BA des Louveteaux

Dimanche 11 novembre. Les Louveteaux se retrouvent pour leur après-midi d’activités. Au cours de la réunion va avoir lieu une rencontre un peu inhabituelle…

Samedi 24 novembre, comme la grande majorité des jeunes du Groupe, les Louveteaux participeront à la collecte nationale de la Banque Alimentaire. Quoi de mieux, pour les aider à comprendre le fonctionnement et les enjeux de cette collecte, que de pouvoir en rencontrer les acteurs ? A la demande de leur cheftaine Raphaelle, Monsieur Bernard Brachet et son épouse, qui s’occupent de l’antenne locale de la Banque pour la Convention Saint-Vincent-de-Paul, sont venus discuter avec les Louveteaux. Les jeunes se sont montrés curieux, leurs questions ont été nombreuses, et le dialogue a été finalement très enrichissant pour tous. Les Louveteaux ont aujourd’hui une meilleure compréhension de ce que sera leur BA du 24 novembre, BA comme Banque Alimentaire…

Nous adressons tous nos remerciements à Françoise et Bernard Brachet pour leur sympathique intervention auprès des jeunes.

Louveteaux et Jeannettes

Louveteaux_Jeannettes

Entre 8 et 11 ans, ouvert aux autres, curieux du monde et le plus souvent confiant dans les adultes qui l’entourent, l’enfant peut construire de solides bases de l’estime de lui-même…avant la tourmente de l’adolescence.

L’estime de soi se bâtit sur une prise de conscience existentielle : « Je suis une personne unique et, par cela même, je suis infiniment respectable ». C’est là tout l’enjeu de la promesse proposée aux louveteaux et jeannettes. En arrivant à la peuplade, j’arrive avec ce que je suis, avec mes talents et ma « valeur ajoutée ». La peuplade a besoin de moi et j’ai besoin de la peuplade pour accomplir des projets que je ne pourrais pas mener seul. Lorsque je fais ma promesse, je m’affirme devant le groupe en posant un choix qui m’appartient. La peuplade m’accueille en reconnaissant ma valeur, ce qu’elle symbolise par un cadeau et une fête de bienvenue. Enfin, le chef ou la cheftaine, en disant « j’ai confiance en toi, tu tiendras ta promesse » me donne la confiance, l’énergie et l’élan nécessaires pour avancer. J’acquière alors la certitude que je peux utiliser mon libre arbitre, mes capacités pour faire face de façon responsable et efficace, avec la sécurité de savoir que « vous serez toujours là, même si j’oubliais un peu notre loi ».

Plus d’informations sur le site officiel des Scouts et Guides de France, rubrique Louveteaux / Jeannettes.

Sur le groupe de la Guillotière, les Louveteaux et Jeannettes sont deux unités distinctes.

Des Louveteaux au Chapeau Cornu !

Oyez, Oyez,

Une terrible nouvelle vient de se produire au château de Chapeau Cornu, la princesse Raiponce s’est faite enlever. Son père, le roi Isgor, complétement affolé demande de l’aide: il veut retrouver sa fille et la marier à l’un de ses chevaliers. Les louveteaux de la Guillotière ont répondu  présents pour venir en aide au roi !

Durant une semaine, ils firent la connaissance des chevaliers du roi : Edouard,  Godefroy et Lancelot ainsi que Lulu le bouffon du roi, la sorcière Morticia et le druide : Jean-Jacques.

Les louveteaux commencèrent par s’installer en équipe : les dark knight, les chevalier de la table ronde et les macaques aux boucliers. Le roi attendait beaucoup des louveteaux, il voulait absolument retrouver sa fille. Pendant toute la semaine, les chevaliers du roi étaient là pour aider les louveteaux et les faire avancer dans leurs recherches.

Les louveteaux apprirent à lire une carte IGN ainsi qu’utiliser une boussole (pour les azimuts) pour réaliser un jeu de piste en direction du château de chapeau cornu.

Durant une journée, les louveteaux partirent à la découverte de Saint Chef. Ils réalisèrent un jeu de piste avec des photos dans au cœur du village et fabriquèrent des objets en terre. Ces jeunes chevaliers n’étaient pas à court d’imagination. Et ils eurent même l’honneur de passer dans le « Dauphiné libéré ».

Le roi demanda aux louveteaux de lui confectionner un buffet pour accueillir le village. Chaque équipe confectionna une entrée, un plat et un dessert pour le roi, les chevaliers et lulu. Les louveteaux ne devaient pas oublier de réaliser une belle présentation et une animation. Le roi fut bien accueilli entre les massages, les spectacles et l’originalité des petits plats. Il sélectionna l’équipe qui avait cuisiné la meilleure entrée, l’équipe qui avait préparé le meilleur plat et celle qui l’avait régalé du meilleur dessert pour son buffet.

A la fin de la semaine, la sorcière Morticia lança aux louveteaux des défis. S’ils réussissaient ces défis, la sorcière Morticia rendrait Raiponce. Ils furent répartis en équipe, ils devaient confectionner un drapeau, un hymne, un tee-shirt et une mascotte.  L’après-midi, la sorcière, lança ses défis et les louveteaux les réussirent !

La sorcière Morticia délivra la princesse Raiponce. Chaque louveteau se fit adouber chevalier de Chapeau Cornu par le roi Isgor. La princesse put épouser le chevalier Edouard.Ils vécurent longtemps et eurent beaucoup d’enfants.

Quelle semaine !

Sacrée vie de chef !

Louveateaux2012

Mai : partiels. Juin : révisions pour certains, vacances pour d’autres. Juillet : rattrapages pour certains, vacances pour d’autres. Août : vacances. On distinguerait donc deux types d’étudiants : les sérieux et les moins sérieux. Pourtant, il existe une troisième espèce de jeunes adultes pour qui la fin de l’année, au-delà des examens et des vacances entre potes, s’annonce très remplie. Ils sont chefs, ils ont entre 18 et 25 ans et ils encadrent des jeunes de 8 à 17 ans*. Pour eux, la fin de l’année ressemble aussi à ça : Mai : rédaction du dossier de camp (mine de rien, ça prend du temps). Juin : rencontre avec les parents (mine de rien, ça peut être stressant). Juillet : camp avec les jeunes (mine de rien, il y a encore un peu de boulot). 

Ah ! le camp. On peut dire que c’est LE moment le plus attendu de tous. Pas d’enfants pour les parents, pas de parents pour les enfants, et pendant une semaine ! Le rêve, non ? Et pour les chefs ? Finalement, ça leur apporte quoi ?

Louveateaux2012

Certains diront qu’un camp, c’est l’occasion de valider un BAFA, de pouvoir mettre quelque chose sur son CV… C’est vrai ! Mais c’est quand même un peu plus que ça. Pour nous, le camp, c’est l’occasion de faire du scoutisme « concret », sur le long terme. En une semaine, les occasions de faire grandir un jeune sont innombrables car ce sont eux qui gèrent toute la vie quotidienne du camp. Ils construisent eux-mêmes leur table, montent leur tente, les douches, les feuillées… Ils font la cuisine, le feu, la vaisselle… Ils préparent des veillées et se mettent au service des autres. (Vous avez remarqué comme ils sont serviables quand ils rentrent à la maison après une semaine de camp ?)

Pour nous, le camp est une réelle occasion de mener ces enfants vers l’autonomie. C’est leur permettre d’évoluer et d’être acteur de cette évolution. Ils vont faire leurs propres choix. Ils vont se dépasser. Ils vont apprendre à communiquer entre eux et à se respecter. Ils vont apprendre à réfléchir et à comprendre leurs actes et ceux du monde. Ils vont jouer, apprendre des choses, rire, échanger, se faire des copains, faire des bêtises (pas beaucoup, rassurez-vous), grandir.

Plus concrètement, ils vont choisir de faire leur promesse. Ils vont réfléchir à ce qu’est l’amitié, à qui est Dieu pour eux, à ce que signifie manger équilibré, à comment ils peuvent prendre soin de la planète et quoi cela sert. Ils vont faire une randonnée, un jeu de piste, animer une veillée. Ils vont vivre en équipe, se disputer et se réconcilier, ils ne seront pas d’accord, ils vont essayer de se comprendre. Ils vont faire de la peinture, se dépenser… Ils vont apprendre à faire un feu, à trier une salade, à faire une vinaigrette, à faire la vaisselle, à construire une table… Ils vont faire des blagues, vivre leurs délires et faire naitre une réelle complicité de groupe. Ils vont s’exprimer sur ce qu’ils vivent et ce qui leur tient à cœur. Ils vont grandir et vouloir grandir.

Voilà ce qu’un chef fait pendant ses vacances (même si on ne fait pas que ça non plus). Il prépare des activités, vit un camp et reste présent pour que chaque enfant puisse y vivre son rêve, ses envies. Voir un enfant s’épanouir, le voir devenir autonome (à sa hauteur bien sûr), le voir se dépasser et se réaliser sont d’autant de motivations, que de satisfactions d’être chef.

*de 8 à 17 ans, rappel des 3 tranches d’âge :
8-11 ans : louveteaux-jeannettes 
11-14 ans : scouts-guides 
14-17 ans : pionniers-caravelles

Raphaelle Quinzoni
Cheftaine louveteau